Hier soir, suite à mon retour d’un week-end paradisiaque au bord d’une eau bleu turquoise sur l’île de Minorque, je décide de me faire un ciné histoire de revenir à la réalité progressivement.
Ayant appris entre deux visites touristiques que The Tree Of Life avec Brad Pit et Sean Penn avait décroché la palme d’Or du festival de Cannes 2011 comme Pulp Fiction ou encore Dancer in the Dark les années précédentes, il y avait donc des chances que le film soit bon.
Malgré quelques réactions originales sur Twitter comme « Bon courage » après mon tweet direction la projo, j’y suis allée bien motivée en ayant vu seulement cette bande-annonce
La bande-annonce me laissait imaginer une histoire de famille tiraillée entre l’amour d’une mère, l’autorité d’un père mais aussi les conflits d’une fratrie. Effectivement, il y a de ça mais sur à peine la moitié du film.
Même si on sait que Terrence Malik aime le complentatif, je n’aurai jamais imaginé que le film prenne une telle tournure.
Le reste du film est essentiellement fait d’images de faune, de flore, en passant par du macroscopique mêlé à du microscopique certes c’est très esthétique voir magnifique, la musique est justement choisie mais pendant 50min cela prend des tournures de spots publicitaires type Cacharel, Ushuaïa, entrecoupés de fond d’écran Windows le tout associé à des pseudos scènes de Jurassic Park.
Points positifs : Deux révélations chez les acteurs
Jessica Chastain qui devrait réconcilier tout le monde avec les rousses, l’actrice principale est juste superbe. L’aîné des garçons est tout simplement habité par son rôle.
Mais voilà, 2h20 sans suite logique avec une apparition de Sean Penn d’à peine 15min ne suffit pas à donner à un film une palme d’or et le rendre merveilleux?!
La partie jouée par les acteurs mériterait un film à elle toute seule et la partie ovni type documentaire seulement une deuxième partie de soirée sur Arte tellement elles sont incohérentes dans le même film.
Ici, il est question de philosophie mais aussi de religion, de mort et de naissance, vous avez 2 heures 20.
Alors oui, mademoiselle la maitresse de cérémonie du festival de Cannes 2011 (Mélanie Laurent) je ne suis pas experte cinéphile mais je me permets de donner un gros pousse vers le bas à ce film pour toutes les raisons énumérées plus haut mais aussi surtout parce que je me suis ennuyée, que si message il y a, il n’est pas passé, j’ai donc perdu presque 3h en cumulant avec le temps d’attente et les bandes annonces.
Alors à moins d’être hyper reposé, et avoir un esprit philosophique en ébullition tentez-le (Et encore), sinon laissez-vous plutôt embarquer par le dernier Woody Allen, Minuit à Paris.