Gros coup de coeur pour ce nouveau Disney qui sort le 21 novembre au cinéma. Ayant vu la bande-annonce, n’étant plus adeptes des jeux vidéos depuis l’adolescence , je suis allée voir ce film un peu hésitante. J’avais tort puisque ce fut une chouette suprise.
Le mieux placé pour vous en parler est Castiel, gameur depuis qu’il sait lire ou presque :
Les Mondes de Ralph, c’est un peu le fils caché de Toy Story et Monstres & Cie dans un jeu vidéo.
Si vous avez joué au très bon Eat Lead, Matt Hazard, vous vous êtes peut-être demandé ce que faisaient les héros de jeux vidéo entre 2 épisodes.
Est-ce que Ryu drague Chun-li ? Est-ce que Mario répare vraiment des fuites ? Comment Q*Bert fait il pour manger et respirer avec un seul tube ?
Autant de questions qui restent sans réponse dans ce film 🙂
A dire vrai, en voyant le pitch, un méchant de jeu vidéo qui décide de devenir gentil, je m’attendais à des références toutes moisies de « gamer » de 15 ans du genre WoW ou PES.
Eh bah non, très bonne surprise, le film est a la fois accessible à tout age (il faut tout de même savoir lire donc avoir au moins 5/6 ans), et en meme temps bourré de clins d’oeil et références à l’univers du jeu, et on reconnait aux rires dans la salle, les gamers présents !
A certains moments, on se sent obligé, non sans une certaine fierté, d’expliquer à l’accompagnant « non-gamer » pourquoi certains rient !
On peut sans mal imaginer un papa emmenant son fils, lui expliquer qu’à son âge il jouait à tel et tel jeu.
Disney à réussi à créer son univers vidéo-ludique et parvient à le rendre très crédible, à des années lumières des pseudos clin d’oeil de films ridicules comme « Gamer » pour ne citer que lui.
Rien ne choque, et tout semble cohérent, nostalgie aidant peut-être, et on se laisse prendre au… jeu !
Les 2 niveaux de lecture permettent à tous d’apprécier le film, petits comme grands, tant le monde et ses personnages sont attachants.
Gros coup de 4 quart de Coeur pour ma part, a voir entre potes ou en famille 😉
Et surtout n’oubliez pas, le cinéma n’est jamais mieux qu’au cinéma.