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Les Croods, j’emmènerai ma nièce de 4 ans le voir

Loin de la grisaille parisienne en Australie, cette fois c’est Juldes qui a assisté pour moi à l’avant-première du film d’animation Les Croods qui sort au cinéma le 10 avril 2013. Voici son avis :

Dans la catégorie « films d’animation avec une famille dedans », il y avait déjà les très bons Les Indestructibles (une famille de super héros) et le plus récent Rebelle (une famille écossaise à l’époque des châteaux forts).

Le nouveau produit de Dreamworks, Les Croods, met cette fois ci en scène une famille préhistorique proche de l’état sauvage vivant à une époque parallèle à celle de la saga de l’Age de glace.
Sauf qu’au lieu des animaux habituels de cette époque (mammouths, tigres et écureuils), on se retrouve avec des créatures bâtardes, oiseaux/piranhas, chien/corodile, souris en binômes reliées par leurs queues, un tigre démesuré et coloré (qui fera une belle peluche pour la sortie des coffrets dvd collectors), le tout mixé dans des paysages qui passent du plus rocailleux à une forêt aux couleurs chatoyantes digne d’un trip au LSD.

Côté personnages, on retrouve exactement la même structure que dans Brave : Une fille a l’âge chiant qui n’écoute rien, un père costaud qui assure le côté protecteur de la famille, une mère qui joue l’entre-deux et des frères et sœurs figurants qui assurent les gags récurrents.

 

Quant à l’histoire, elle raconte l’émancipation de Eep, la jeune fille de la famille qui défie la loi patriarcale en voulant dépasser les limites fixées par Grug le papa de la famille qui ne souhaite qu’une chose : protéger sa petite famille. Leurs aventures croiseront celles de Guy qui les aidera à quitter leur terre qui sombre dans la lave créée par la formation des continents.

Pour ce qui est des cascades, gags et chutes, l’heure et demie du film en regorge assez pour tirer des rires et sourires à plusieurs reprises. Mais au delà de cette routine habituelle de l’animation, on pourra dégager la morale du film qui démontre que rester dans ses petites habitudes et dans ce que l’on connait nous fait passer à côté de choses parfois magnifiques. Ce qui implique une prise de risque incarnée par le jeune rebelle qu’est Guy.

Y emmènerai-je ma nièce de 4 ans ? La réponse est oui.

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