Il y a déjà quelques mois je vous parlais d’une originale et très bonne découverte : une cuvée de ma région appelée vin en levrette.
Au delà du nom érotique, je découvrais une belle surprise sous le palais.
Dans un contexte totalement différent, mardi dernier j’ai débuté une dégustation de Muscats du Languedoc Roussillon sur une péniche face à Notre Dame par un 69.
Même si les plaisirs de l’oenologie et de leurs créateurs peuvent paraitre parfois bien séduisants, ici rien de sexuel dans ce muscat de la cave coopérative Dom Brial.
Une des rares entreprises dans le domaine qui s’engagent au quotidien à donner une place au femme en parité nombre de salariée et salaire.
Mes papilles échauffées de ce vin rare, j’ai pu ensuite savourer plusieurs vins de la Maison Cazes
Une des plus vieilles maisons du Roussillon avec entre autres les très bons millésimes 78 et 33 et une préférence pour le plus jeune.
Après ce voyage historique, j’ai atterri dans les zones du Haut Languedoc dans le pays du Minervois où souffle un léger vent américain.
Le Clos du Gravillas qui possède des vins au nom plus poétiques les uns que les autres comme Emmenez Moi au Bout du Terret, Mademoiselle Lily, Douce Providence, L’inattendu, ou encore Pour un peu de tendresse de quoi finement agrémenter la carte d’un diner romantique pour la Saint Valentin.
Sous cette note de poésie il m’a fallu ralentir mon expédition gustative des vignobles du Languedoc Roussillon car nous n’étions que Mardi et je n’ai toujours pas réussi à me faire à l’idée qu’il fallait recracher.
Après un premier week-end à Avignon à la rencontre de plusieurs vignerons pour élire le meilleur verre gourmand, ces découvertes du soleil sont toujours aussi surprenantes pour une habituée des bourgognes et autres vins jurassiens.